Un bout de papier

Un billet trouvé par hasard, sur un bout de papier dans un vieux carnet. Un souvenir d’un matin d’écriture à la fin mars d’une autre année, d’un autre temps.

J’observe tout dans ce café. La dame au manteau rose et au chapeau d’une autre époque, sa copine qui écrit bien mais qui semble gênée ou triste, l’étudiante en coton ouaté qui fait tout sauf étudier. L’odeur du café, le son des vidéos youtube que l’employé écoute en attendant. La musique un peu quétaine, des fois ils en mettent de la meilleure.

Aujourd’hui il fait froid et beau et il y a beaucoup de monde. Les gens entrent et sortent sans cesse. Les petits pains chauds partent. Le bruit est constant dans ce petit café au coin d’une petite rue. On peut quand même y écrire tranquille. Y écrire et penser, et observer. Il ne faut pas trop penser à où l’on se trouve. On pourrait être n’importe où, vraiment.

Le samedi après-midi, c’est pour travailler et pour écrire. Pour briser le rythme de la semaine et profiter de la journée pour faire ce qu’on veut. Je vais lire un peu, tantôt.

Le temps est dûr. On est à la fin mars et il fait moins 20. Pour bien des gens ça commence à être long. Le printemps tarde, les gens sortent sans tuque, pensant pouvoir chasser le froid en l’ignorant. Ça ne marche jamais. ♦

Le 18 mars marquait le 150e anniversaire de la commune de Paris et plusieurs médias en ont profité pour revisiter l’histoire de cet évènement historique qui inspira bon nombre de révolutions par la suite. Le Monde Diplomatique offre Femmes de la Commune de Paris: «Elles sont privées du droit de vote, mais elles se font entendre dans les clubs de quartier, demandent l’égalité des salaires et la création de crèches, engagent la reconnaissance de l’union libre. La Commune fut exterminée, les idées et les idéaux survécurent.»

Un album à parraître en avril a retenu mon attention. Parler bien est composé de Jane Chan et Nicolas Hyatt. Dans leur album histoires du comté d’essex, le duo offre une «série de pièces qui tournent sur des paroles/histoires de résident.e.s de la région de Windsor et le comté d’Essex dans le Sud-ouest Ontarien. C’est de la musique de chambre pour violoncelle, synthétiseurs, piano, batterie et voix. Toutes les paroles proviennent d’entrevues faites avec des résident.e.s. et tout ensemble ça tisse un portrait du dialecte local, de la réalité régionale, de la vie quotidienne.» Un projet fort intriguant, à suivre!

L’équipe de Francophonie en fête présente Bonjour Printemps, les 23 et 24 avril. Plusieurs concerts sont à l’affiche, dont Grégory Charles et Klô Pelgag, sur une nouvelle plateforme artistique dite interactive et propice aux spectacles de musique. Bonjour Printemps!

Bonne semaine,

Roxanne