Ce qui nous manque
Il nous manque combien de choses ces temps-ci. Ces choses qui rendent la vie un peu plus douce, un peu moins invraisemblable.
Pour moi, il me manque les amis et les visites, les sorties et la ville, le théâtre et la bibliothèque, un dîner entre collègues et un repas après une manifestation dans les rues grises de cette ville. Et beaucoup plus.
Pour combler ce vide, nous avons tous et toutes nos moyens. Je cherche et je découvre des artistes et des créateurs qui m’inspirent et qui mettent du beau dans ce moment terrible que nous traversons.
J’ai ainsi découvert l’artiste Torontoise Carolina Reis, et cette magnifique image.
Je souhaitais vous la faire découvrir. Elle se décrit ainsi: «Faire de l’art est ma première langue, ma deuxième est le français. J’adore dessiner, faire des motifs et du graphisme pour l’impression sur papier et textile. J’ai également une pratique d’arts visuels où je dessine avec des fils et des textiles. Je suis fascinée par les communications virtuelles omniprésentes et les connexions intangibles que nous utilisons quotidiennement pour interagir. Pour rendre visible et tangible cet aspect très réel mais invisible de notre vie, j’utilise le fil. Lorsqu’il est entrelacé ou tissé dans des structures particulières, il devient très fort, tout comme les connexions invisibles auxquelles nous sommes relié·e·s par l’internet.»
Retrouvez la sur son site Internet, sur Instagram et l’image plus haut est disponible à vendre comme carte pour envoyer à ceux et celles qui vous manquent.
J’ai bien aimé cette petite tournée de Saint-Boniface avec l’auteure Simone Chaput.
Et enfin, peut-être la seule bonne nouvelle qui est sortie de Queen’s Park depuis un bon bout: l’Ontario nomme son premier poète officiel: Randell Adjei, de Scarborough.
Bonne semaine, Roxanne